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€urope civile

(15/05/2017) – €urope cul par dessus tête. On a mal conçu l’€urope, avant de faire une monnaie unique, il eut fallut harmoniser tout ce qui était avant…

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Vers une Europe militaire ?

Vers une Europe militaire ?
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« Il se passerait toujours quelque chose aux galeries Lafayette » d’Orléans et/ou d’ailleurs. Le dernier avatar comique et miraculeux  : http://wp.me/p4Im0Q-1CO
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Le problème se complique lorsqu’il n’y a pas un, mais 28 cyclistes ne pédalant pas tous dans le même sens, et cela dans un environnement international de tous les dangers. Dans un tel cas, la méthode est bien connue : faute de trouver un accord sur les dossiers existants, on en ouvre un nouveau sur lequel des « avancées » seraient possibles et fourniraient le carburant nécessaire à une nouvelle « relance » du projet européen. (une équipe du tour de France ne comporte que 9 coureurs. Avec 3 fiois plus, vous imaginez le bordel pour surveiller le dopage!)

Ce dossier est celui de la perspective d’une Europe militaire. La conjoncture est favorable à un tel projet dans la mesure où il peut être présenté aux opinions publiques comme un outil pour se protéger du terrorisme et des autres retombées des conflits armés en cours au Proche-Orient, ainsi que pour faire face aux ambitions prêtées à la Russie. (quelle va être la langue du commandement? L’européan n’existant pas)

L’Europe de la défense n’est pas une question nouvelle. Elle s’est posée dès le lendemain de la seconde guerre mondiale, dans le contexte de la guerre froide. Deux problématiques ont structuré les débats à son sujet : quelle implication des Etats-Unis dans la sécurité de l’Europe ? quel mode de décision – intergouvernemental ou supranational – dans un éventuel dispositif militaire européen ?

La première tentative d’intégration militaire fut la Communauté européenne de défense (CED) sur le modèle supranational de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (Ceca), et elle fut rejetée par le Parlement français en 1954. Elle est encore aujourd’hui abusivement étiquetée « européenne » alors qu’elle plaçait une éventuelle armée européenne sous la tutelle du commandant en chef de l’Otan, un général américain nommé par le président des Etats-Unis.

L’échec de la CED a durablement marqué les esprits et il a tracé la « ligne rouge » de toute initiative en matière de défense européenne : pour Londres et pour la quasi totalité des membres de l’UE, le seul véritable outil de défense européenne est l’Otan [1], et toute nouvelle organisation militaire doit être compatible avec cet impératif. Mais l’élection de Donald Trump a brutalement rebattu les cartes en raison de ses déclarations contradictoires au sujet de l’Otan. La confiance des dirigeants européens dans le lien transatlantique s’est érodée. D’où, pour combler un vide et, en même temps, pour « relancer » l’UE, les propositions franco-allemandes de réalisations concrètes (notamment en matière de recherche militaire et de développement de matériels communs). Additionnées, elles finiraient par constituer une politique européenne comme les autres. La grande faiblesse de ce projet est qu’il ne dit pas quelle est la menace à laquelle il est censé répondre. Ce qui, en première priorité, obligerait l’UE à choisir le statut qu’elle assigne à la Russie dans sa doctrine stratégique : partenaire, alliée ou adversaire ?

On fait tout à l’envers et on s’étonne du désamour des Peuples…. Fallait-il faire en premier, l’€urope du fric? Ne fallait-il pas commencer par d’autres critères : social,philosophique, familial, politique, économique, diplomatique, militaire pour finir par celui du fric unique.

On a agit dans la précipitation pour nous mettre au pied du mur…. apparemment, sans espoir de retour. Une preuve supplémentaire ; le référendum de 2005 du rejet, transformé en 2008, par l’imposition (et pas fiscale) du traité européen refusé par le Peuple….

En attendant on veut défendre, l’indéfendable

http://reseauinternational.net/vers-une-europe-militaire/