
Avec un chiffre record de 70 000 détenus, la France est l’un des mauvais élèves de l’Europe. En hausse depuis 2008 (sarko dernier) 1628 condamnés à la triple peine, dormir par terre…. Doublement depuis 2002 (Chichi 2) La droite est donc carcérale. Dans les pays à gauche, c’est l’inverse, ce sont eux les plus emprisonneurs.
S’il y a un uber alles c’est qu’il y a des under, consentants. Nul ne peut empêcher les oiseaux de malheur de tourner autour de vos têtes, mais vous pouvez les empêcher de faire leur nid sur votre tête. Si vous l’acceptez, c’est que vous avez l’âme d’un esclave. Et vous n’avez
A vouloir être uber, on devient l’under d’un esclavagiste moderne…. Pourquoi ne pas se grouper à plusieurs précaires pour créer une coopérative de travail. Un taxi pour 5…. A Tobrouck, ils se sont bien entendu entre eux. C’est du boulot assuré pendant 4H48 par jour au tarif normal. Certes le « salaire » serait peut-être identique qu’avec uber, mais la fatigue serait trois fois moindre…. A méditer pour brises ses chaînes
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se souvenir :
Source : Truthdig, Chris Hedges,
Un chauffeur de taxi du Queens à New York, Nicanor Ochisor, 65 ans, s’est pendu dans son garage le 16 mars, après avoir écrit dans une note qu’il avait laissée que les sociétés de mise en contact des utilisateurs avec des conducteurs comme Uber et Lyft le mettaient dans l’incapacité de gagner sa vie. C’était le quatrième suicide d’un chauffeur de taxi à New York ces quatre derniers mois, comme le 5 février quand un chauffeur de limousine Douglas Schiffer, 61 ans, s’est suicidé avec un fusil devant la mairie.
« À cause du nombre énorme de voitures disponibles et de chauffeurs prêts à tout pour nourrir leur famille », écrit Schiffer « les tarifs sont fort réduits, on n’arrive même pas à couvrir les frais de fonctionnement et les professionnels comme moi ne peuvent plus continuer. Eux, ils comptent leur argent et nous, nous nous retrouvons à la rue, dans ces rues où nous roulons, on devient SDF et on meurt de faim. Je ne veux pas être un esclave qui travaille pour de la menue monnaie. Je préfère la mort ». Il disait avoir travaillé 100 à 120 heures par semaine ces14 dernières années.
Le moment détente, au coeur du film et pour vous « évader » un peu : les principes d’adhésion à l’UE qui renferment en eux mêmes les causes de l’échec à venir (on ne peut impunément marier pauvres et riches, à moins de vouloir faire des pauvres les larbins-esclaves des autres) – UE adhésions (à cliquer pour éviter un grand clac avenir menant au clash absolu)
Les travailleurs prêts à tout, appauvris, forcés de travailler 16 heures par jour, se livrent à une concurrence violente les uns contre les autres. Les conducteurs Uber gagnent environ 13,25 dollars de l’heure. Dans des villes comme Detroit, cela descend à 8,77 dollars. Travis Kalanic, PDG d’Uber et l’un de ses fondateurs, vaut net 4,8 milliards de dollars. Logan Green, le PDG de Lyft vaut net 300 millions de dollars.
Les élites du capitalisme, qui ont pris le contrôle des institutions dirigeantes, y compris du gouvernement lui-même, et qui ont détruit les syndicats, sont en train de rétablir les conditions de travail inhumaines qui ont caractérisé le 19ème et le début du 20ème siècle. Quand les ouvriers de General Motors ont fait une grève avec occupation d’usine de 44 jours en 1936, beaucoup d’entre eux vivaient dans des baraques sans chauffage ni sanitaires, ils pouvaient être mis au chômage technique pendant des semaines sans compensation, ils n’avaient ni sécurité sociale ni retraite et ils étaient souvent licenciés sans explication. Quand ils atteignait l’âge de 40 ans, ils pouvaient être renvoyés. Le salaire moyen était d’environ 900 dollars par an alors que selon le gouvernement, une famille de quatre personnes avait besoin d’un minimum de 1600 dollars pour vivre au-dessus du seuil de pauvreté.
Les directeurs de General Motors persécutaient sans répit les responsables syndicaux. La société a dépensé 839 000 dollars (soit 95 667 heures ubériques de 2018 à Détroit) en 1934 pour payer des détectives qui devaient espionner les responsables syndicaux et infiltrer les réunions syndicales. La General Motors a utilisé le groupe terroriste blanc, the Black Legion (on soupçonnait d’ailleurs le chef de la police de Detroit d’en faire partie) pour menacer et pour passer à tabac les militants syndicaux et pour assassiner des dirigeants syndicaux comme George Marchuk et John Bielak, tous deux tués par balles.
Les chauffeurs devraient, comme les agriculteurs l’ont fait en 2015 à Paris avec des tracteurs, bloquer le centre de la ville. Et dans chaque ville, ils devraient agir de la même façon. C’est là le seul langage que nos maîtres capitalistes comprennent.
Ne vous laissez pas prendre par les habiles campagnes de relations publiques des élites – nous voyons ainsi Mark Zuckerberg, dont le patrimoine net atteint 64,1 milliards de dollars, monter une énorme campagne de propagande contre les accusations selon lesquelles Facebook et lui-même ne penseraient qu’à exploiter nos données personnelles et à les vendre – ou par les flagorneries des présentateurs célèbres qui, dans les médias dominants, se conduisent comme des courtisans ou des panégyristes au service des oligarques. Ces gens sont l’ennemi. Point.
Les architectes de cette nouvelle économie capitaliste n’ont pas la moindre intention de cesser leurs attaques. Ils visent à transformer tous les travailleurs en intérimaires piégés dans des boulots dégradants, peu payés, à temps partiel, dans le secteur des services, sans sécurité de l’emploi ni prestations sociales : c’est là une réalité qu’on maquille en inventant des expressions branchées comme « la gig economy (l’économie des petits boulots) ».
John McDonagh a commencé à conduire un taxi à New York, il y a 40 ans. Comme la plupart des chauffeurs, il travaillait pour des garages possédés et dirigés par des sociétés. il recevait un pourcentage de ce qu’il gagnait chaque nuit.
En 2016, Uber et Lyft avaient 370 lobbyistes actifs dans 44 États, « bien plus que les plus grandes sociétés et entreprises de technologie » selon le National Employment Project. « Les lobbyistes d’Uber et de Lyft sont plus nombreux que ceux d’Amazon, de Microsoft et de Walmart réunis ». Les deux sociétés, comme beaucoup d’entreprises qui font du lobbying, emploient aussi d’anciens membres d’organes de réglementation gouvernementaux. L’ancien directeur de la New York City and Limousine Commission, par exemple, travaille pour Uber. Les sociétés ont utilisé leur argent et leurs lobbyistes, dont la plupart sont membres du Parti démocrate, pour s’affranchir des réglementations et de la surveillance imposées par l’industrie des taxis. Ces sociétés de mise en contact des utilisateurs et des conducteurs ont, ces deux dernières années, inondé New York de 100 000 voitures qui roulent hors toute réglementation.
La vie est aussi difficile pour les chauffeurs d’Uber et de Lyft. Ces entreprises font miroiter aux chauffeurs des avantages pour les inciter à venir chez eux. Une fois que les avantages ont disparu, ces chauffeurs se trouvent dans la même tragique situation économique que les chauffeurs de taxis jaunes.
« Uber fait de la location longue durée pour les voitures », m’a dit McDonagh. « Ils ont des concessionnaires qui vendent des voitures. Dans leurs pubs, ils disent : “Écoutez, vous pouvez avoir du mal à trouver un crédit. Venez chez Uber, nous vous donnerons l’argent ou un prêt pour acheter cette voiture.” Et ce qu’ils font, c’est qu’ils prennent l’argent directement sur vos gains de la journée pour payer le prêt. Ils ne peuvent pas perdre. Et si vous faites faillite, ils revendront la voiture au concessionnaire et puis la remettront à neuf pour le prochain chauffeur qui vient d’arriver. C’est une escroquerie fort bien conçue. »
« En tant que chauffeur de taxi jaune, on ne voit pas leur vision du monde, me dit-il, mais il y a cette fameuse expression “le nivellement par le bas”. On travaille de plus en plus longtemps pour un salaire de plus en plus bas. C’est la nouvelle économie des petits boulots.
« Certains d’entre nous dorment dans leur taxi », m’a dit McDonagh.
« On doit limiter le nombre de taxis, surtout ici à New York », m’a dit McDonagh. « Si nous avons réussi à le faire pendant 50 ans avec les taxis jaunes, pourquoi ne pas le faire avec Uber ? Ils rajoutent 100 voitures toutes les semaines dans les rues de New York. C’est dément. Quand on appelle un Uber, ce dont les gens se plaignent le plus, c’est “le taxi arrive trop vit ” Ils sont là en 2, 3 minutes. Je n’ai même pas le temps de m’habiller… Ils roulent à vide dans toute la ville, en attendant cette course. »
« Il y a des réglementations pour les chevaux de Central Park », fait-il remarquer. « Il y en a 150. Ils gagnent très bien leur vie, les gars avec les chevaux et les buggys. Supposons qu’Uber arrive et dise : “Nous voulons introduire les chevaux Uber. Et nous voulons en ajouter 100 000”.
« Ils [les chevaux] travaillent moins longtemps [que les chauffeurs de taxi], dit-il. Ils ne travaillent pas quand il fait trop chaud ou trop froid. Si on croit en la réincarnation, on devrait souhaiter être réincarné en cheval de Central Park. Et ils vivent tous dans le West Side de Manhattan. Nous, nous vivons dans des appartements en sous-sol de Brooklyn et du Queens. Nous n’avons pas grimpé dans l’échelle sociale, ça, c’est sûr. »
Source : Truthdig, Chris Hedges, 25-03-2018
Qui est, actuellement l’uber alles de France? Car il ne faut pas s’y fier la situation en France est à l’identique, car l’uber est bien au dessus de tous….et de tout (d’ailleurs n’est-ce pas le sens véritable de « uber »). Vous croyez que c’est Macron, que nenni, il n’est que sous-fifre du pouvoir capitalisé… Ceux qui font la politique (sans pourtant réussir à faire la pluie et le beau temps. Il faut être beaucoup plus puisant que cela… et se transformer en foudre de guerre à la juju – vous voyez le dieu avec son éclair-chocolat dans la main qui tonne depuis ses olympiades au panthéon….!) ce ne sont pas les électeurs… (si on comptait sur eux, on serait mal barrés…) qui font les présidents, mais bien les dividendaires (il suffit de leur promettre de renouer avec un nombre à deux chiffres dividendaire).. Et le président ainsi ubérisé fait ce que le CAC40 lui demande (pardon ordonne) d’ordonner ce qu’ils veulent et Macron, toutou, jappe de joie à pouvoir les obliger.
Et le peuple dans tout cela ! Eh bien le peuple, il se couche. Avant c’était sous la mitraille, maintenant c’est sur ordonnance et c’est médicalement assisté par les nervis du pouvoir (en complète contradiction avec l’article 12 du préambule de la constitution 1791, relatif à la force publique…. « …et non pour l’utilité particulière de ceux à qui elle est confiée »)
Le peuple a dû oublier l’article 35 de la constitution de la constitution de 1793 ; »Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le Peuple et pour chaque portion du Peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
Les révolutionnaires ont du vin dans leur eau, car avant il était spécifié « y compris par les armes »
Qu’attendons nous. Si nous refusons d’être uberisés, ce sont les uberiseurs qui vont devenir underisés. Il suffit de se retirer, en même temps, de la planche…. La victoire finale nous appartient dans l’union et non la division.
Ne vous trompez pas, chacun se passionne pour une cause (réfugiés, amnesty, précaires, SDF, resto du coeur, … tortures, etc…..grèves, manifs, revendications, écrasements,surimposition, sous remboursement, démantèlement des services sociaux,…. ) mais le jour où vous comprendrez que chacune de vos causes est identique à celle d’es autres avec d’autres nom, vous aurez fait grand pas pour vous écarter de la planche qui vous rend esclaves de vous-mêmes avant que d’être esclave de celui qui sans vous n’est rien. Vous en doutez? Que devient-il si vous vous retirez….?)
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Cliquer sur des liens (orangés et sans radars), c’est surprise-party pris (et prix libre)! :
En ouvrant les trois documents, ci joints relatifs à
Découvrez-y la si fameuse « French Touch électorale »….., en sous marins!
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Message d’outre-tombe
11 Novembre 2005
Souvenez-vous, les plus grandes saloperies sont au JO en Juillet et Août, lorsque les Français sont, non dans la rue mais, sur le sable, avant que d’être sur la paille…. Le pouvoir se décide sur le sable des arènes (quelle corrida), Panem et circenses ……
Dont (cliquer sur chacun des items, ci-dessous, pour accéder aux tableaux d’analyse, sous Word, c’est gratuit et cela peut rapporter gros, en connaissance) :
Quand on fait ses commissions il ne faut pas oublier que la cash-bas héla le pékin
petite commission des grosses présidentielles législativisées
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