emplois flexibles

(07/06/2017) – Le raz de marée du travail qui a emporté notre cher (déjà) regretté François, va catapulter le Macron-nique-ton-peuple au firmament des 49-3 d’ordonnances… C’est médical!

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Code du travail : réforme systémique ou réforme sismique ?

Code du travail : réforme systémique ou réforme sismique ?
Muriel Pénicaud et Edouard Philippe, mardi 6 juin 2017. (ALAIN JOCARD / AFP)

EDITO. Si la fexicurité n’est que « flex », si le gouvernement ne réfléchit pas aux conditions d’un dialogue social réussi, la réforme ne fera qu’aggraver les maux français.

C’est une « réforme systémique », selon leurs propres mots, qu’Edouard Philippe, Premier ministre et Muriel Pénicaud, ministre du Travail ont engagée mardi 6 juin, en présentant devant la presse leur projet. Systémique ou sismique ? L’avenir le dira. Mais à les écouter, on ne peut qu’être inquiet. Dans l’équilibre de  la « flexicurité » proposé, on entend beaucoup de « flex » pour les employeurs, peu de « sécurité » pour les travailleurs. L’une sans l’autre, pourtant, est l’assurance d’un désastre, avec baisses de salaires, dégradation des conditions de travail, et tensions sociales accrues. 

Flex et sécurité sont dans un bateau

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« Il se passerait toujours quelque chose aux galeries Lafayette » d’Orléans et/ou d’ailleurs : http://wp.me/p4Im0Q-1CO

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Pourtant, le déséquilibre, déjà patent lors de la loi El Khomry, est là. A preuve, le patronat piaffe d’impatience pendant que les syndicats freinent des quatre fer… Le gouvernement a beau rassurer, choisir ses mots, parler des « attentes » des salariés, de leur « bien-être », d’équité, il a du mal à convaincre.

C’est peut-être que comme François Hollande hier, Emmanuel Macron prend aujourd’hui le problème du marché du travail à l’envers.

Organiser la conflictualité 

Rappelons que dans les pays scandinaves, souvent montrés en modèle, les syndicats sont extrêmement unis et ils regroupent 70 à 80% des salariés. Rien ne peut se faire sans eux, ce que les employeurs acceptent avec raison : informés, consultés, les syndicats sont des partenaires respectés, leur voix fait partie de la bonne gestion des entreprises et du bon pilotage des branches qui restent des cadres structurants. La confiance n’interdit pas la conflictualité, mais celle-ci est organisée.

Pascal Riché

« Pas touche à mon zob », fusse pénible et un boulot que les Français ne veulent pas faire, disent nos amis d’outre-méditerranée.

C’est vrai non content d’un double 49-3, les voilà en quête d’un 6,35! et pourquoi pas tant qu’on y est un ultima ration qui ne fait qu’un de plus et des miettes.

Les deux sortant ont la tête de gens prêst à quitter leur poste d’ici la fin du mois…. à leur place j’éviterai de pousser le bouchon-brûlot du travail un peu trop loin. Il vont devoir bientôt le combattre et s’ils ont été au delà, il leur sera difficile de combattre avec quelques chances de succès. Ils auront accompli la mission qui leur était confiée de ne pas flexcuriser leur marocain…

Il est trop tôt pour s’attaquer aux codes de procédures d’exclusion des ministres. Avant cela il faut assurer la pérennité des pleins pouvoirs. Et ce ne peut être effectif et avéré confirmé qu’au soir du rAppel du 18 Juin

Hollande s’est enterré lui même en son cercueil du travail? Macron va emprunter le corbillard pour aller s’enterrer de lui mêle, au nom du patronat triomphant. Est-ce à dire que sans les patrons, Macron ne pourra faire de la socia-lie (de laquelle il est né, pourtant)

http://tempsreel.nouvelobs.com/edito/20170606.OBS0353/reforme-du-code-du-travail-reforme-systemique-ou-reforme-sismique.html